27 juillet 2007

Belgium explained to a Swedish comrade - an introduction


Reading my favorite daily broadsheet "Le Soir" I cannot help crying over the priorities put forward by our reporters. For the third day in a row, the 5 first pages of the newspaper are dedicated to drug abuses among the asmathic athletes of the Tour de France. Negotiations over the new government are sent back to page 6. And the story of Angelica, aged 11, locked up in a prison for migrants waiting to be deported to page 7.


In the meantime, it seems that Jean-Pierre Stroobant is the only journalist left in "Le Monde" redaction. Meaning that French readers are filled with an unusual amount of information about the political situation in Belgium. And often inaccurate or partisan ones for that matter.


As I would not like my international friends to believe that Belgian people in holidays suddenly turn into careless drug-and-bicycle-hypnotised fascists, and as I do not mind partisan informations as long as all parties pour their own propaganda, I thought it was about time to update my dear readers on what our situation looks like now, how are the negotiations advancing, what are the propositions on the table and where do the boobytraps lay...


This is the purpose of this short three-or-four folded series that I'll post from today on. Stay tuned.


23 juillet 2007

Quelle clette!

Et ça veut devenir premier ministre?

Et Demotte, a raté l'occasion de se taire...




Bah, je suppose que les télépspectateurs bien pensant d'RTL-TVI iront encore dire que c'est la RTBF qui a commis une "bourde de plus".

20 juillet 2007

Martine Feron (1955 - 2007)


L'actualité du jour devrait m'inciter à vous parler des remaniements dans le Gouvernement wallon, de l'heureuse surprise que constitue la désignation de Rudy Demotte à la tête de cet exécutif, l'occasion d'adresser mes félicitations à Marc Tarabella et Paul Magnette, qui le rejoignent et que j'ai rencontré l'un comme député européen et l'autre comme militant lors d'activités avec les camarades de la fédé JS de Charleroi.
Seulement voila, au cours d'une réunion ce matin, j'ai appris par hasard, au détour d'une conversation (qui m'a aussi appris que le principe du parapluie ne connait pas de limite), le décès de Martine Feron.
Quand j'ai rencontré Martine pour la première fois, elle était la budgétaire du cabinet Hutchinson à la Région Bruxelloise. Sans aucun doute une des personnes qui connaissaient le mieux les finances de la Région, une excellente économiste qui devait entrer peu après à la Cour des Comptes. Pour être une excellente technicienne, c'était aussi un être humain remarquable, d'une gentillesse trop rare à ce niveau de responsabilités. Et une militante socialiste sincère et engagée, qu'on croisait avec plaisir, malgré la maladie, dans les congrès, les AG, les manifs de solidarité avec les travailleurs de Forest ou européennes - bref, tous les évènements qui font la vie du parti et qui donnent vie à l'idéal socialiste. Je ne crois pas en quelque chose après la vie, mais je sais que la mienne aura été enrichie d'avoir fait sa connaissance. Alors, pour ça, merci Martine et au revoir.
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Je n'ai pas assisté à énormément de funérailles de gens que je connaissais vraiment bien - et j'en suis heureux. Mais je me souviens au moins la fin d'une cérémonie qui m'avait fait l'impression d'une trahison, il y a quelques années de ça.
Bien sûr, ce genre de rites de passage est plus fait pour aider les vivants que le mort. Mais je n'aimerais pas qu'à ce titre on fasse tout et n'importe quoi le jour où on me mettra dans le trou (ou dans le four, peu importe). Je ne prévois pas l'évènement pour tout de suite mais comme personne n'est à l'abri d'un accident...
Je ne m'attends pas à ce qu'on rie et à ce qu'on danse ce jour-là - enfin peut-être qu'avec certains, on n'est pas à l'abri. Mais j'aimerais autant qu'on ne s'y ennuie pas trop ferme, prière donc de bannir les "musiques d'enterrement". Au programme, je préfèrerais "les funérailles d'antan" de Brassens. Que mes amis chantent l'Internationale (et qu'ils n'oublient pas que les rois nous saoulaient de fumée) pour ceux qui le veulent et le Semeur pour ceux qui le savent. Oui, le lien vers le Cercle $olvay, c'est de l'auto-dérision.
Ah oui, je suppose que personne n'aurait le mauvais goût de me sortir un texte d'évangile. Pour le moment, je dois dire que ce qui me plairait le plus, c'est "un homme est mort" de Paul Eluard. Bon, évidemment, ça se mérite, pas certain d'être à la hauteur et la vie comme elle va me fait penser qu'au plus on tarde, au moins on a de chance de tenir la distance, si on peut dire. Mais soit, tarder permet aussi de réfléchir à la question et si je trouve mieux d'ici-là, je vous tiendrai au courant.
Sur ces bons mots, je vous laisse avec une tranche de franc délire et vous dit à bientôt pour des pensées plus réjouissantes. (Genre ce soir, je serai ).

16 juillet 2007

En route vers la banalisation des exclusions?

C'est dingue la vitesse à laquelle le vent tourne dans la lutte contre le racisme et la xénophobie.
Déjà à la fin du mois de juin, c'est à peine si on a entendu les commentaires de Hervé Doyen (bourgmestre CDH de Jette) sur le communautarisme bien réel de la campagne de son parti aux dernières législatives. La même semaine, Coomans de Brachène, conseiller communal MR à la ville de Bruxelles ne trouvait rien de mieux à répondre que "ça ne se voit pas" quand les conseillers de la majorité lui faisait remarquer que l'échevin CDH Bertin Mampaka avait été blanchi des accusations qui pesaient sur lui.
Et voila que, à part Groen!, il ne se trouve pas un parti flamand pour voter contre l'entrée à la questure du sénat d'un représentant du Vlaams Belang, et ce, malgré la vive opposition de l'ensemble des partis francophones. *
Commentaire du CD&V: "le VB a été élu démocratiquement". Sans blague? Hitler et Mussolini aussi, ça n'en fait pas des gens présentables, pour autant que je sache.
Commentaire de Herman De Croo (VLD) ce matin sur La Première: "Pas étonnant que le CD&V n'ait pas suivi la proposition des francophones, il aurait perdu leur deuxième questeur dans le processus". Ouais. Et c'est pour protéger ce deuxième questeur catho que ni le VLD, ni le SP.a n'ont bronché en séance?
Commentaire d'Elio (en substance): "C'est un problème communautaire, les flamands abusent de leur position numérique dominante dans les assemblées pour imposer ce genre de choses aux francophones".
Donc, si je résume:
1. Il y aurait maintenant une forme d'analyse suivant laquelle n'importe qui se présentant au suffrage de l'électeur est un démocrate légitime.
2. La lutte contre l'extrême droite s'efface devant des calculs partisans de bas-étage.
3. Tout et n'importe quoi peut être instrumentalisé dans le cadre des conflits communautaires.
Je pose donc la question: est-ce qu'il n'y aurait pas comme du mou dans le cordon sanitaire pour le moment, par hasard?
*NB: il s'agissait en fait de limiter le nombre de questeurs à 4 plutôt qu'au maximum autorisé de 6 pour couper l'herbe sous le pied des fachos.

25 juin 2007

Yonnec's blog

Ce n'est pas tous les jours qu'on a l'occasion d'annoncer la naissance d'un blog de gauche. Je suis donc heureux de pouvoir dévoiler au monde que mon camarade et ami Yonnec Polet vient d'ouvrir le sien.
C'est tout chaud, tout beau, et innovant puisqu'il vous propose de participer à l'alimentation de l'outil en lui envoyant vos analyses politiques.
En un mot, c'est indispensable et c'est par ici.

22 juin 2007

Détente - musique non politique. Quoique.

Allez, faisons un geste vis-à-vis d'Armand De Decker, un petit post pour de la musique pas trop ringarde et pas politique (enfin, quand on écoute les paroles, c'est pas tendre pour les capitalistes actifs dans l'industrie du spectacle mais bon... ça ne les empêchent pas de produire).
Mais est-ce de la musique pour lui?

21 juin 2007

Comme un grand vol de panzers...


Armand de Decker est le bourgmestre (MR) d'Uccle. Il est également ministre sortant de la coopération au développement. Il est enfin officier de réserve dans les troupes blindées. Ca se voit. Il a toute la finesse de son arme.
Dans la Libre Belgique d'aujourd'hui, il assène en vrac et sans détour que "le PS wallon (sic) est sans doute un des plus archaïque d'Europe" mais surtout que "L'orange bleue aura un programme plus social que si le PS était au pouvoir".

Ca ne manque pas d'air. Quand leurs partenaires flamands posent déjà sur la table la suppression de l'obligation de vote et la limitation dans le temps des allocations de chômage.

Et en quoi donc seront-ils si sociaux? Et bien tout simplement en créant des centaines de milliers d'emplois. Texto. Je ne dis pas que la création d'emplois n'est pas le socle d'une politique sociale. Mais j'aimerais bien qu'on brise un peu ce postulat ridicule selon lequel l'emploi est la voie la plus sûre hors de la pauvreté. La meilleure aide pour les gens c'est de leur donner un revenu. Il y a une différence de taille. Des types qui doivent cumuler plusieurs jobs pour ne pas arriver à payer leur loyer, il ne faut pas courrir jusqu'à Londres pour en trouver des charettes entières. A contrario, il existe encore des gens sans travail qui vivent très bien. On appelle ça des rentiers.

Je suppose qu'avec les réformes fiscales qu'ils nous mittonent, tout ces sales chomeurs pourront bientôt se recycler en barbiers puisque demain, on rase gratis.

Heureusement, le MR est, toujours suivant notre ami, conscient que les bas salaires sont trop bas et qu'il faut les revaloriser. Comment? pas de proposition. Mais d'après les discours de campagne, ils confondent. Ils ne veulent pas revaloriser les bas salaires. Ils veulent supprimer une partie des cotisations pour augmenter le salaire poche. C'est un tour de passe-passe. Vous pourrez dépenser aujourd'hui la pension qu'ils ne vous donneront pas demain.

Ils sont aussi attachés au modèle social européen. Ca je n'en doute pas mais lequel? Ca fait deux ans qu'on essaye de le définir, pour notre part. Rhénan? Scandinave? Anglo-saxon? Parceque, au cas où Armand ne serait pas au courant, le Royaume Uni, c'est l'Europe aussi...

Lui je ne sais pas, mais moi je suis certain que le modèle social européen ne passe pas par la dévalorisation du premier pilier de pension au profit des pensions privées.


Sur l'archaïsme... La critique n'est pas neuve, et d'ailleurs certains comme mon ami Eric, ne rate jamais une occasion de la sortir. J'ai déjà posté sur la différence entre être moderne et être à la mode. Mais quand l'argument massue se résume à "chanter l'internationale à la fin des congrès, ça fait référence à 1917, c'est ringard", peut-être qu'un rappel musicologique n'est pas inutile. Ca changera notre officier de réserve du son du clairon.

Première précision, l'internationale a été écrite par Eugène Pottier en juin 1871 (en pleine répression de la Commune de Paris) et mise en musique en 1888. Elle est devenue l'hymne du mouvement ouvrier en 1904. Si on fait référence à une Révolution, ce n'est pas à celle de 17, ne lui déplaise. Maintenant, je ne doute pas que pour De Decker la référence à la Commune n'est pas moins ringarde. Alors dans le fond, qu'est-ce qu'elle nous raconte l'Internationale?

Si on y jette un oeil couplet par couplet, voila ce que ça donne:

C'est d'abord un chant qui appelle à la prise de conscience de la force collective des travailleurs et de notre capacité à changer le monde. C'est un appel à la transformation sociale, une affirmation puissante que rien n'est immuable. Evidemment, ça énerve le conservateur.

C'est ensuite un chant d'émancipation. Et rationaliste, qui plus est. Le salut ne viendra de personne sinon de nous même - pas de chef à suivre au talon, et quand on voit la façon dont notre tankiste flingue Louis Michel pour encenser son président de parti, là aussi on comprend que ça le démange.

C'est le rappel que la conquête du pouvoir ne suffit pas au changement de la société, que les structures de l'Etat telle qu'elles existaient à l'époque (et telles qu'elles continuent d'exister dans une certaine mesure) étaient l'outil de l'oppression des masses - et que quel que soit le parti au pouvoir, l'outil resterait oppressif s'il n'était pas changé en profondeur. Pottier nous donnait d'ailleurs des pistes à suivre, pointant vers la progressivité de l'impôt et l'égalité des droits, autant que des devoirs.

C'est la critique, violente, des rapports de production, de la répartition de la charge et des bénéfices entre le Capital et le Travail.

C'est une profession de foi anti-militariste, le refus de la violence pour autre chose que la défense des droits, une dénonciation de l'absurdité d'aller se faire trucider, pour défendre un système inique qui plus est.

C'est, enfin, un appel à l'organisation des forces sociales pour la transformation du monde. La conviction que, unis, main dans la main, nous construisons notre avenir et un monde meilleur, mais qu'individuellement nous courrons à l'échec. Et tout ça, on le chante dans toutes les langues du monde, convaincus que l'humanité n'est pas faite d'une mosaïques d'intérêts particuliers.

Monsieur De Decker trouve cela ringard. Il fait de la politique pour être "hype", pas pour défendre des idées, apparemment. Ca le regarde.

Pour moi, au contraire, tous ces thèmes sont encore d'une actualité brûlante. Qu'on la chante sur l'air traditionnel, en rap, en rock, en reggae, à la manière de Chanson + bifluorée ou sur l'air des schtroumpfs, ça ne change pas grand chose. Je suis fier d'être l'héritier du mouvement ouvrier, fier de le faire vivre aujourd'hui et fier de travailler à ce que la vision du monde que nous défendons, en constante évolution dans ses moyens mais en parfaite cohérence dans ses objectifs, se réalise demain.

Avec l'Internationale comme étendard.

PES Leaders' conference



En marge du sommet européen qui s'ouvre aujourd'hui à Bruxelles, les leaders des partis socialistes européens se sont réunis cet après-midi dans le cadre du Cinquantenaire. Comme à l'accoutumée, le MJS était heureux de donner un coup de main au PSE pour l'occasion (merci à Julie, Christel, Loris et Mounir).
Soutenir les assauts de la presse, des cabinettards qui se prennent pour le centre du monde, des gardes du corps stressés, etc, etc, et tout ça avec le sourire, ça demande une solide dose de nerfs: vous avez été parfaits!


ET pendant que nous nous amusions dehors, que se disait-il dedans? Je n'ai pas eu l'occasion d'assister à la conférence de presse, mais le principal point à l'ordre du jour portait sur le traité constitutionnel, bien entendu. De ce coté là, relativement bonne nouvelle. Les socialistes européens sont pour la sauvegarde du traité - c'est à dire pour la sauvegarde de la Charte, droit du travail compris.


On connait la position du MJS sur la constit d'une manière générale, je ne vais pas revenir sur la question. Etre contre le texte dans son ensemble ne nous a pas empêché d'y reconnaitre certaines avancées. Mais il est clair que si les points qui constituaient la partie positive de ce texte indigeste devaient passer à la trappe dans le processus de relance, on a pas fini de nous voir dans la rue, aux cotés de nos camarades syndicalistes!


Cela dit, quand je dis "les socialistes européens...", j'exagère tout de même un brin.
Arrivée tardive de Socrates et Zapatero. Je suppose qu'on les a briefés et qu'ils étaient de toute façon en phase avec la ligne (l'acharnement des espagnols à défendre le traité en l'état devenait presque lassant). Mais surtout, même en regardant bien derrière les coins ou en dessous des nappes, on ne risquait pas de trouver un seul membre du leadership du Labour, ni Blair ni Brown.


Au point qu'il ya tout de même de quoi s'inquiéter quand, au delà de ça, on entend Sarkozy proposer la candidature d'Antoine Blaireau à la présidence de l'Union. Normalement, ce devrait être le signal pour pas mal de monde que le Labour est quand même vachement plus près du centre que de la gauche (on remarquera que je n'ai pas signalé de quel coté du centre, hein). Mais ça risque plutot d'être compris comme "regardez-ça, je leur donne un président de chez eux et ils ne sont pas encore contents, tous ces socialos". Le piège parfait.


Autre point de l'agenda: la mise en oeuvre du processus de réflexion dans les partis sur la plateforme électorale commune en vue des européennes de 2009. Il s'agit là d'un travail idéologique et programmatique dont je n'hésiterais pas à dire qu'il s'annonce bandant. Clairement quelque chose dans lequel le MJS travaillera à fond, que ce soit vis à vis du PS ou à travers ECOSY.


Un regret: je n'ai pas entendu que tous ces braves gens ont abordé la question du Moyen Orient. "A missed opportunity" pour reprendre une expression à la mode à la IUSY.


Dernière réflexion pour la route, je discutais avec un camarade des DS (les italiens) dans le couloir. C'est dingue à quel point ils continuent de faire campagne pour leur "parti démocrate". Et tout aussi dingue à quel point je ne les trouve que très relativement convainquants. Va falloir que je pense à poster là dessus dans un avenir proche.


Last minute rien à voir avec le sujet: des photos de la conférence européenne de la IUSY sont en ligne ici

19 juin 2007

Idées noires pour blog blanc...


Bon, deux mois déjà que je n'alimente plus ce blog, je ne compte plus les commentaires des copains du genre "c'est completement mort"., etc, etc.

Je me retrancherais bien derrière les habituelles excuses cheap du genre "pas le temps" ou "rien qui mérite qu'on s'y attarde pour le moment". Mais avec une campagne électorale derrière le dos, pour un blog qui se veut quand même un peu politique sur les bords, c'est pas très crédible.

Alors, c'est quoi le problème? D'une manière générale, je trouve qu'il n'y a rien de plus gonflant que les types qui étalent leur vie privée mais comme il m'aura fallu deux mois, un comité européen de la IUSY (allez lire les compte-rendus sur les blogs d'Estelle ou de Rémi pour vous faire une idée) et quatre pinte tchèques pour que ça sorte, autant que ça profite à tout le monde et vous donner une explication un peu plus large.

Alors, primo: j'ai changé de boulot. Depuis le début du mois de mars, je ne bosse plus à la SLRB mais ici. Vous allez me dire, jusque là, y a pas grand chose qui change, c'est toujours la gestion d'un plan de construction de logements. Pas de quoi se taire pendant si longtemps ou mettre la clé sous le paillasson.

A priori, non. Sauf que jusqu'ici, le taf était dans l'administration. Maintenant, je travaille toujours pour le bien public (enfin je crois) mais c'est quand même vachement plus politique. Je ne m'en plains pas, loin de là, c'est un boulot en or, avec des collègues terribles, un échevin que je ne connaissais pas du tout et que j'apprécie un peu plus tous les jours. Mais en attendant, bonjour la crise de conscience. Si on regarde les choses avec le minimum de cynisme requis, je suis devenu un apparatchik. Jusqu'ici, je ne m'étais jamais privé de taper sur le PS comme sur le reste. Est-ce que j'ai toujours la même liberté à ce niveau là? Oui, bien entendu. Et personne ne me le conteste, au contraire on m'y encourage ("on est pas chez Françoise, ici"). N'empêche, ça fait réfléchir.

deuxio: Sympa le blog, mais pour faire quoi? ça fait un peu plus d'un an que je poste sur une base plus ou moins régulière. Franchement, lisez les premiers billets et les derniers. Vous, je ne sais pas, mais moi je trouve que ça tourne un peu en rond. Critiquer, c'est sympa et c'est important mais c'est un peu court. Et le niveau des propositions est loin de me faire avancer dans la direction que je cherchais à trouver - à savoir un moyen de réconcilier les fondamentaux du socialisme et les problèmes contemporains, dont certains nous font croire qu'ils ne sont plus en phase.

"Brian, c'est positif, mais faut qu'il arrête de faire l'adolescent attardé et qu'il commence d'être un peu efficace à gauche". Ajoutez à ça les innombrables commentaires d'amis proches, de presque frères, qui vous vomissent votre engagement sur le bout de vos godasses sales parceque vous croyez à une gauche qui pourrait être à la fois réformatrice/révolutionnaire (dans le sens d'un changement social radical) et de Gouvernement, ça finit par user le militant. Pour un peu, la bière aurait plus le même goût.

D'ailleurs, la question du "pour faire quoi" ne se limite pas tellement au blog lui-même. Ca va faire bientôt quatre ans que je vis à un rythme de militant professionnel, cette catégorie dont les sociologues nous disent qu'elle a disparu lors de la dernière glaciation - ce qui ne colle pas terrible avec notre période de réchauffement climatique. Dans les faits, qu'est-ce qu'on a gagné, collectivement, durant cette période? Et là, je ne parle même pas des seules structures dans lesquelles je me suis engagé mais plutôt de la Gauche en général. En réfléchissant un peu, je pourrais vous donner des dizaines d'exemples mais quand on voit l'état du monde, on a bien droit à un moment de doute de temps en temps, non?

N'empêche, à force de ne pas pouvoir se sentir libre aussi longtemps qu'il restera un esclave, on finit par prendre le risque de devenir le dernier esclave soi-même.

Tertio: Il y a des gens pour qui chaque pas est une avancée vers plus de confiance et moins de questions. Moi, c'est le contraire, depuis que j'ai quitté l'unif, j'ai l'impression d'être un peu plus idiot tous les jours. Enfin, ça, on peut encore y remédier, work in progress.

Quarto: il parait que Belle-des-Champs a gagné à Longchamps alors qu'on la donnait à 4 contre 1. Ma cote était la même... mais ça ne peut pas marcher à tous les coups, de toute évidence.

Allez, voila, fin de la constipation bloggesque. Maintenant que c'est sorti, on peut reprendre une activité normale et s'interesser aux affaires du monde. D'ailleurs, si je laisse tomber le projet de blog sur la politique communale ixelloise pour le moment, vais peut-être me lancer dans un truc plus franchement inetrnational et dans la langue de Milton, de Shakespeare et de la Bible (enfin, ça c'est Shaw qui le dit).

A bientôt - ou pas ;)

24 avril 2007

Histoire Birmane


Encore une référence Orwellienne pour anoncer une action d'Ecosy.

Alors que l'Europe va aborder la question du régime Birman dans un avenir proche (dont la victime la plus célèbre est sans aucun doute le prix nobel de la paix Mme Aung Sun Suu Kyi), les jeunes socialistes européens lancent une campagne visnat à durcir la position européenne vis-à-vis de ce pays d'asie du sud est.

Allez donc jeter un coup d'oeil ici pour lire le texte et signer la pétition.


20 avril 2007

LIBRE !!!

La cour de cassation a annulé hier la condamnation de Bahar Kimyongür et des autres militants du DHKP-C.
Un solide coup porté aux lois anti-terroristes et dont on ne peut que se féliciter, pour peu qu'on soit prêt à faire primer une certaine idée de la liberté sur l'illusion d'une prétendue "sécurité".
Cela dit, les procédures ne sont pas arrivées à leur terme et les poursuites reprendront prochainement devant la cour d'appel d'Anvers. A suivre.

19 avril 2007

Solidarity with the Spanish Civil War Veterans in Poland


So, as I promissed to start posting in English once in a while, let us open this trend with a call for solidarity.


I recently received a petition signed by an association called "Amis des Combattants en Espagne Républicaine", concerning yet another completely scandalous move of the twin brothers in Poland. After having tried to get rid of women's right (they failed an attempt to change the constitution in order to ban abortion), they are now willing to starve off the polish veterans of the International Brigades and to erase their memory of the polish national history.


The text reads as follow:

Warsaw’s Government is currently putting up measures aiming at erasing from their national History the memory of the polish « brigadistes » who defended the Spanish Republic against the aggression of Franco, Hitler, Mussolini and Salazar. The Polish authorities are qualifying the brigadistes as “traitors and criminals”.

Several dispositions and a law proposal are being elaborated now against the brigadistes: suppression of the war veterans’ grant, renaming of streets and schools in Warsaw that were named after the veterans of the Dombrowski brigade. In the eye of the polish government, the brigadistes are traitors as they went fighting in Spain “in order to build up communism” and as they allegedly contributed to strengthen the “totalitarian regime” by becoming an “influent group” inside the polish communist party.

Polish authorities had already stroke off the warsaw’s monument to the unknown soldier, the name of the main battles the Polish brigadistes took part in in Spain (Ebro, Brunete and Jarama).

After the outbreak of the Spanish Civil War, many Poles, whether communist or not, joined in the International Brigades. Their own was named after Dombrowski
[1]. Several hundreds among them were killed in action, and many veterans took an important part in the resistance to the Nazi occupation. Poland is kicking the brigadistes out of its history, while Estonia is paying repeated official homage to former SS. Without the EU voicing any reaction – while these two countries are to be counted among the “27”.

Measures announced in Warsaw are provoking strong reactions in Spain. In Paris, the “Association des amis des combatants en Espagne Républicaine” invites you to sign the protest petition to be addressed to the polish government.

People who had known me for some time know by now that I'm more attracted to black and red than to the hammer and sickle. And I would probably not feel perfectly at ease with the people in this Association, considering that communists were not exactly tender towards Anarchists and Trots in the late thirties in Spain.
But still, the attitude of the Polish Government is outrageous, and a complete historical nonsense.
I think it is well worth the pain to remind some people that
1. the Communist Party of Poland was not in speaking terms with Stalin in the thirties (mainly because of its radical anti-nazi attitude standing in the way of the Germano-soviet Pact). To the point that it has been dissolved and many of its leaders fell in the 1936 trials under the ridiculous accusation of "Trotskyism and Fascism".
2. most of the Brigades' veterans were either in the Resistance during the war... or in the Mauthausen concentration camp - and were not too eager to go back to a place were the new reformed polish communist party did not want to welcome them anyway.

So, pretending that these people became an important totalitarian group inside the Polish Communist party sounds a bit like an overstatement.

Show the veterans of the Spanish Civil War your support and let us make sure that, neither in Poland, nor in the rest of the world, people forget what these men and women did to fight fascism in Spain. Sign here!




[1] Dombrowski was a protagonist of the Commune de Paris – not to be confused with a general of Napoleon’s. Translator's note ;-).

12 avril 2007

La phrase du mois (au moins!)



"Je ne suis pas vraiment un Flamand nationaliste parce que je ne suis pas vraiment un handicapé mental". Herman De Croo, président VLD de la Chambre (in de Morgen).

Sans commentaire. :)

11 avril 2007

Ca ne va pas améliorer la collusion média-politique...


En France, la situation est sans doute plus dramatique encore si on pense au nombre de présentateurs et -trices de JT qui sont purement et simplement en ménage avec qui un ministre, qui une figure politique en vue, etc., etc.

Mais bon, après Fredrique Ries qui quitte RTL pour rejoindre les rangs du MR comme parlementaire européenne, voila que le CdH réalise le transfert en or de cette période de Mercato pré-électoral. Anne Delvaux abandonne -enfin j'espère - les commandes du journal de la RTBF pour se présenter sur les listes cathos au Sénat.

Qu'une journaliste s'intéresse à la vie politique, c'est plutôt une bonne chose mais, tout de même, je trouve le procédé un peu gros, surtout alors que la campagne est déjà bien lancée. Enfin soit, je suppose qu'après les transferts de Martou et Simons, le PS est plutôt mal placé pour faire des commentaires. Tout le mal que je souhaite à Delvaux, c'est de ne pas finir comme sa prédécesserice (-euse?? euh...).

Et puis, positivons et prenons-nous à rêver une minute: ce serait peut-être l'occasion de voir revenir Hadja Labib tous les soirs dans notre salon!

08 avril 2007

La plume et le goupillon.


Je ne peux que me réjouir de la réaction unanime aux propos scandaleux de Monseigneur Leonard sur l'homosexualité. Qu'on puisse encore être convaincu aujourd'hui que les homos sont des déviants, tenant d'un comportement "anormal", c'est tout simplement renversant.


Mais, dans le registre des clichés, je me demande si cette petite phrase de Dominique Minten, journaliste au Standaard, publiée dans le Soir de ce week end allumera les mêmes passions.

Alors que depuis trois semaines, ces deux quotidiens se sont lancés dans la publication d'une série supposée casser les idée reçues Nord/Sud, le journaliste déclare, la bouche en coeur: "Le problème, c'est qu'il n'y a pratiquement aucun allochtone ou musulman qui travaille dans les médias flamands. A quoi cela tient-il? je n'en sais rien. Peut-être le métier de journaliste n'interesse-t-il pas les jeunes allochtones?"


Mais bien sur! C'est comme les femmes dans les conseils d'administration! Ca ne les intéresse peut-être pas, finalement. Et à contrario, si on trouve une proportion tout à fait incroyable de femmes d'origines immigrées parmi les "techniciennes de surface" ou de chomeurs parmi les wallons, c'est tout bêtement parce que ce sont des jobs (ou des non-jobs) qui les interessent. Comment n'y avait-on pas pensé plus tôt.


Arrêtons vite de réfléchir aux causes pour amener des réponses satisfaisantes: Dominique Minten nous a livré l'explication de l'exclusion sociale. C'est tout simplement parceque les exclus ne s'interessent pas au champs dont ils sont exclus. Merci Dominique!

06 avril 2007

Blogosphère


Parmi les outils statistiques de gestion de blog, il y a une petite fonction bien sympathique intitulée "Recent come from". En un mot, ça me permet de savoir quels sont les blogs qui pointent vers nicarquanniseuf (oui, il parait que le blogger branché ne dit pas "mon blog" mais appelle celui-ci par son titre -vous ne voudriez tout de même pas qu'on puisse dire que ce n'est pas un blog branché, non?) et d'aller y jeter un oeil curieux et/ou reconnaissant.
Parmi les plus récents, plusieurs lecteurs viennent de http://www.leblogdelio.be. "Tiens! mais qui c'est ce Lio?" me demandais-je plein d'entrain. Et bien, il n'y a pas de Lio. C'est bien plus drôle que ça: notre camarade président Elio blogue. Sans blague... Enfin, lui sans doute avec un petit coup de pouce de son entourage - Florence Coppenole ou Jean-François Mahieu, je suppose, mais bon, c'est un gars plus occupé que moi, je ne lui lancerais donc pas la première bière si 100% de ses posts n'étaient pas tapés de ses propres mimines.
Bref, j'ai l'honneur de vous annoncer que cette page fait officiellement partie des "blogs amis" du patron. Merci Président mais après ça il va encore y en avoir pour dire que les JS font du manchabalisme!
En tout état de cause, je ne peux que me réjouir de voir que le parti se décide enfin à engager le débat d'idée sur un terrain qu'il a trop longtemps délaissé: le web. J'espère que les initiatives dans ce sens se multiplieront et que les militants auront à coeur de montrer que pour nous, la base, la ligne du parti gagnerait à se montrer plus agressive.
Par la même occasion, ça m'a permis de découvrir un outre petit outil bien pratique: http://politique.belgoblog.com, un aggrégateur reprenant un large spectre de blogs politiques belges. N'hésitez pas à vous en servir immodérément, même s'il est encore loin de couvrir l'ensemble de la blogosphère politique de notre plat pays.

Congrès Ecosy 3 - ET vient le grand jour...

Samedi matin à l'aube. Tout le monde est très nerveux, au contraire de certains beaucoup d'entre nous n'ont dormi qu'une heure ou deux.
Vient mon tour de m'adresser au congrès pour présenter ma candidature... Et non, vous n'échapperez pas au discours ;)
Dear Comrades, dear Friends,

First of all, please let me introduce myself. I’m Brian Booth, 28 years old and for the last two years, I’ve been active as Bureau Member of Ecosy, mandated by MJS Belgium.

During these two years, I had the pleasure and honour to directly or indirectly take part in almost every Ecosy activity, getting the chance to meet with activists from all the fraternal, associate and member organisation of our common structure, during the bureau meetings, of course, but also during the many seminars and formative activities that were set up during the mandate that is about to close.
Whether held in the Kurt Löwenstein Educational Center of our Comrades from the Falken movement, in Esbjerg, thanks to the hospitality of DSU or in the European Parliament in Brussels, these events have been the occasion of many fruitful debates and conversations that fuelled the work inside the Bureau.

In a few hours from now, we will reach the climax of this work and one of the most important moments in the life of our organisation, marking the outcome of this two years of work: the definition and approval of our Position Paper.
This will mark the end of a cycle but also – which is much more important to us – the beginning of a new one. And this cycle will only tend towards one goal: winning the European elections of 2009.

Only with a clear victory of the socialist and social-democratic parties across Europe in those elections will the newly elected presidium of Ecosy be in a position to implement the political lines that we will define together this afternoon and tomorrow. Only then will we stand a chance to implement our view of what Europe should be when it comes to public services, intergenerational solidarity, employment, the struggle for social inclusion or the fight against the rise of right-wing extremism. This is the reason why I am convinced of the necessity to have a strong Ecosy for the upcoming mandate.

“United we stand, Divided we fall”. For all of us on the left of the centre, this is not just a saying. This is the straightforward expression of what makes our strength. Union in our own organisation, fighting all together on the line fixed in the position paper. But also Union with our fraternal organisations, especially in the trade union movement – ETUC Youth in this case.
Loads of battles cannot be won through political lobby alone. Recent history shows us that it is when the whole of the left get together campaigning in the streets, on the field, knocking on every doorstep to convince people of the urge to defend our positions, that the left wins the day, that it can turn the tide of social regression that conservativesand neo-liberal forces are trying to impose on us. A strong Ecosy can and must be the spearhead of such a dynamic of victory, as it has been when it came to such important issues as the Bolkestein directive, to name but one example.

Dear friends and comrades, it is in this perspective, to initiate such a dynamic of victory towards 2009 for a strong Ecosy in a strong social movement that I am putting myself at the full disposal of our common organisation, if this congress would give me the mandate to do so.

Thank you for your support and attention.
Je serais surpris que ce discours ait eu le moindre effet sur les votants, surtout comparé à l'extraordinaire boulot fourni par ma délégation, mais toujours est-il qu'en définitive, je suis passé. Un vrai miracle.
Pas seul, bien sur: les résultats complets sont
Président: Giacomo Filibeck
SG: Ania Szkrypek
VP: Estelle Göger, Nils Hindersmann, Francisco Andre, Marianne Muona, Petroula Nteledimiou, Hristo Hristev, Laila Naraghi, Brian Booth.
Et, pour la bonne bouche: présidence de la commission de contrôle: Janna Besamusca!
Bon, je ne vais pas faire plus long sur le sujet, mais il est certain que chaque élection n'est que le début d'un travail et pas une fin en soi. Celui qui attends le MJS et Ecosy dans les années à venir ne sera pas de tout repos!
Merci à tous pour les messages de soutien et les félicitations, j'essaierai de me montrer digne de votre confiance.
Thanks to everybody who showed support towards me, both from a "professional" and human point of view - and promiss, I'll try to post a bit more often in English...

Congrès Ecosy - 2


Un congrès Ecosy, c'est d'abord beaucoup de bruit, beaucoup de mouvement, beaucoup de travail, notamment dans la défense des amendements au texte d'orientation - au menu: un beau débat sur la flexécurité, le systèmle de pension, les services publics, j'en passe et des meilleurs.
Mais c'est aussi l'occasion de retrouver d'excellents amis et camarades, qu'on soit sur la même ligne ou à des années-lumières les uns des autres. Dans nos valises, au titre de vétérans: deux figures historiques d'ECOSY et du MJS - Antonio Gambini et Yonnec Pollet. Et dans les couloirs, la joie de retrouver des types qui m'ont appris beaucoup, vraiment marqué humainement et - ce qui ne gache rien- n'ont rien perdu de leur (im)pertinence en termes politiques, comme Eric Sundström ou Basha Nowacka - toutes mes félicitations à l'heureuse maman, d'ailleurs.*
Mais c'est aussi la recherche forcenée de compromis: je ne suis pas prêt d'oublier les trois propositions de concensus, balayées d'un revers de la main par des gens trop sur de leur "majorité", en particulier de la dernière tentative, après avoir pourchassé un délégué à travers la moitié de Varsovie pour se faire entendre dire "qu'il ne réveillerait pas ses collègues à 6h du vote". Une remarque qui a fait tomber la machoire à plus d'un: c'était pour eux bien la première fois que tout le monde dormait si tôt lors d'un Congrès!
Et enfin ce sont parfois des coups bas qu'on à peine à imaginer dans une organisation politique: drôle d'effet d'entendre par la bande que certains font campagne contre moi avec cet argument choc "Brian? Mais il ne sent pas bon!". Ami lecteur, bientôt ce blog en odorama.
* Ca n'exclus pas le plaisir de retrouver des camarades toujours actifs: Maurice Claessens, Simone Burger et Nils Hindelsmann, Estelle Göger, Susi Hasslinger, Torsten Engeland et Kati Hellwagner, nos camarades irlandais et slovènes, j'en passe et des meilleurs!

Congrès Ecosy - 1 le contexte


Voila, chose promise chose due, un petit compte rendu en deux - trois temps du congrès d'Ecosy.
Tout d'abord le contexte. Souvenez-vous, il y a deux ans. Cascais, Portugal. Après une campagne sans concession autour de la candidature de David Lebon (MJS - France) à la présidence d'ECOSY, "la gauche" de l'organisation se trouvait complètement marginalisée: seuls les jusos allemands parvenaient à arracher une vice-présidence, tandis qu'Ania Szkrypek se faisait élire au Secrétariat Général.
Durant ce mandat, l'objectif principal fut donc de ramener la gauche dans le jeu. De la constitution à Bolkestein, en passant par le pacte jeunesse ou la campagne "Europe Sociale pour tous", nous avons été de tous les combats dans ce but. Dès lors le Congrès de Varsovie, tenu du 29 mars au 1er avril, devait consacrer ces deux ans d'efforts... ou approfondir les divisions au sein des Jeunes Socialistes européens.
La délégation MJS à ce congrès était à la hauteur de l'enjeu, puisqu'elle comptait, outre mon insignifiante personne, 7 délégués (la délégation "standard" compte maximum 6 personnes):
- Tome Andrade, président du MJS et ex-secrétaire international,
- Isabelle Minsier, membre de l’exécutif du MJS et ex-présidente de la fédération de Charleroi,
- François Graas, notre coordinateur,
- Aurore Gilson, présidente de la fédération de Bruxelles,
- Antoine Delcourt, militant JS et candidat Bureau Member Ecosy,
- Ozlem Ozen, militante JS et échevine à Aiseau-Presle.
- Pascale Falek, militante JS et assistante parlementaire d’Olga Zrihen (ex-parlementaire européenne).