
30 août 2007
27 juillet 2007
Belgium explained to a Swedish comrade - an introduction

23 juillet 2007
Quelle clette!
Et Demotte, a raté l'occasion de se taire...
Bah, je suppose que les télépspectateurs bien pensant d'RTL-TVI iront encore dire que c'est la RTBF qui a commis une "bourde de plus".
20 juillet 2007
Martine Feron (1955 - 2007)
16 juillet 2007
En route vers la banalisation des exclusions?
25 juin 2007
Yonnec's blog
22 juin 2007
Détente - musique non politique. Quoique.
Mais est-ce de la musique pour lui?
21 juin 2007
Comme un grand vol de panzers...
Ca ne manque pas d'air. Quand leurs partenaires flamands posent déjà sur la table la suppression de l'obligation de vote et la limitation dans le temps des allocations de chômage.
Et en quoi donc seront-ils si sociaux? Et bien tout simplement en créant des centaines de milliers d'emplois. Texto. Je ne dis pas que la création d'emplois n'est pas le socle d'une politique sociale. Mais j'aimerais bien qu'on brise un peu ce postulat ridicule selon lequel l'emploi est la voie la plus sûre hors de la pauvreté. La meilleure aide pour les gens c'est de leur donner un revenu. Il y a une différence de taille. Des types qui doivent cumuler plusieurs jobs pour ne pas arriver à payer leur loyer, il ne faut pas courrir jusqu'à Londres pour en trouver des charettes entières. A contrario, il existe encore des gens sans travail qui vivent très bien. On appelle ça des rentiers.
Heureusement, le MR est, toujours suivant notre ami, conscient que les bas salaires sont trop bas et qu'il faut les revaloriser. Comment? pas de proposition. Mais d'après les discours de campagne, ils confondent. Ils ne veulent pas revaloriser les bas salaires. Ils veulent supprimer une partie des cotisations pour augmenter le salaire poche. C'est un tour de passe-passe. Vous pourrez dépenser aujourd'hui la pension qu'ils ne vous donneront pas demain.
Ils sont aussi attachés au modèle social européen. Ca je n'en doute pas mais lequel? Ca fait deux ans qu'on essaye de le définir, pour notre part. Rhénan? Scandinave? Anglo-saxon? Parceque, au cas où Armand ne serait pas au courant, le Royaume Uni, c'est l'Europe aussi...
Lui je ne sais pas, mais moi je suis certain que le modèle social européen ne passe pas par la dévalorisation du premier pilier de pension au profit des pensions privées.

Première précision, l'internationale a été écrite par Eugène Pottier en juin 1871 (en pleine répression de la Commune de Paris) et mise en musique en 1888. Elle est devenue l'hymne du mouvement ouvrier en 1904. Si on fait référence à une Révolution, ce n'est pas à celle de 17, ne lui déplaise. Maintenant, je ne doute pas que pour De Decker la référence à la Commune n'est pas moins ringarde. Alors dans le fond, qu'est-ce qu'elle nous raconte l'Internationale?
Si on y jette un oeil couplet par couplet, voila ce que ça donne:
C'est d'abord un chant qui appelle à la prise de conscience de la force collective des travailleurs et de notre capacité à changer le monde. C'est un appel à la transformation sociale, une affirmation puissante que rien n'est immuable. Evidemment, ça énerve le conservateur.
C'est ensuite un chant d'émancipation. Et rationaliste, qui plus est. Le salut ne viendra de personne sinon de nous même - pas de chef à suivre au talon, et quand on voit la façon dont notre tankiste flingue Louis Michel pour encenser son président de parti, là aussi on comprend que ça le démange.
C'est le rappel que la conquête du pouvoir ne suffit pas au changement de la société, que les structures de l'Etat telle qu'elles existaient à l'époque (et telles qu'elles continuent d'exister dans une certaine mesure) étaient l'outil de l'oppression des masses - et que quel que soit le parti au pouvoir, l'outil resterait oppressif s'il n'était pas changé en profondeur. Pottier nous donnait d'ailleurs des pistes à suivre, pointant vers la progressivité de l'impôt et l'égalité des droits, autant que des devoirs.
C'est la critique, violente, des rapports de production, de la répartition de la charge et des bénéfices entre le Capital et le Travail.
C'est une profession de foi anti-militariste, le refus de la violence pour autre chose que la défense des droits, une dénonciation de l'absurdité d'aller se faire trucider, pour défendre un système inique qui plus est.
C'est, enfin, un appel à l'organisation des forces sociales pour la transformation du monde. La conviction que, unis, main dans la main, nous construisons notre avenir et un monde meilleur, mais qu'individuellement nous courrons à l'échec. Et tout ça, on le chante dans toutes les langues du monde, convaincus que l'humanité n'est pas faite d'une mosaïques d'intérêts particuliers.
Monsieur De Decker trouve cela ringard. Il fait de la politique pour être "hype", pas pour défendre des idées, apparemment. Ca le regarde.
Pour moi, au contraire, tous ces thèmes sont encore d'une actualité brûlante. Qu'on la chante sur l'air traditionnel, en rap, en rock, en reggae, à la manière de Chanson + bifluorée ou sur l'air des schtroumpfs, ça ne change pas grand chose. Je suis fier d'être l'héritier du mouvement ouvrier, fier de le faire vivre aujourd'hui et fier de travailler à ce que la vision du monde que nous défendons, en constante évolution dans ses moyens mais en parfaite cohérence dans ses objectifs, se réalise demain.
Avec l'Internationale comme étendard.
PES Leaders' conference

Dernière réflexion pour la route, je discutais avec un camarade des DS (les italiens) dans le couloir. C'est dingue à quel point ils continuent de faire campagne pour leur "parti démocrate". Et tout aussi dingue à quel point je ne les trouve que très relativement convainquants. Va falloir que je pense à poster là dessus dans un avenir proche.
Last minute rien à voir avec le sujet: des photos de la conférence européenne de la IUSY sont en ligne ici
19 juin 2007
Idées noires pour blog blanc...
Bon, deux mois déjà que je n'alimente plus ce blog, je ne compte plus les commentaires des copains du genre "c'est completement mort"., etc, etc.
Je me retrancherais bien derrière les habituelles excuses cheap du genre "pas le temps" ou "rien qui mérite qu'on s'y attarde pour le moment". Mais avec une campagne électorale derrière le dos, pour un blog qui se veut quand même un peu politique sur les bords, c'est pas très crédible.
Alors, c'est quoi le problème? D'une manière générale, je trouve qu'il n'y a rien de plus gonflant que les types qui étalent leur vie privée mais comme il m'aura fallu deux mois, un comité européen de la IUSY (allez lire les compte-rendus sur les blogs d'Estelle ou de Rémi pour vous faire une idée) et quatre pinte tchèques pour que ça sorte, autant que ça profite à tout le monde et vous donner une explication un peu plus large.
Alors, primo: j'ai changé de boulot. Depuis le début du mois de mars, je ne bosse plus à la SLRB mais ici. Vous allez me dire, jusque là, y a pas grand chose qui change, c'est toujours la gestion d'un plan de construction de logements. Pas de quoi se taire pendant si longtemps ou mettre la clé sous le paillasson.
A priori, non. Sauf que jusqu'ici, le taf était dans l'administration. Maintenant, je travaille toujours pour le bien public (enfin je crois) mais c'est quand même vachement plus politique. Je ne m'en plains pas, loin de là, c'est un boulot en or, avec des collègues terribles, un échevin que je ne connaissais pas du tout et que j'apprécie un peu plus tous les jours. Mais en attendant, bonjour la crise de conscience. Si on regarde les choses avec le minimum de cynisme requis, je suis devenu un apparatchik. Jusqu'ici, je ne m'étais jamais privé de taper sur le PS comme sur le reste. Est-ce que j'ai toujours la même liberté à ce niveau là? Oui, bien entendu. Et personne ne me le conteste, au contraire on m'y encourage ("on est pas chez Françoise, ici"). N'empêche, ça fait réfléchir.
deuxio: Sympa le blog, mais pour faire quoi? ça fait un peu plus d'un an que je poste sur une base plus ou moins régulière. Franchement, lisez les premiers billets et les derniers. Vous, je ne sais pas, mais moi je trouve que ça tourne un peu en rond. Critiquer, c'est sympa et c'est important mais c'est un peu court. Et le niveau des propositions est loin de me faire avancer dans la direction que je cherchais à trouver - à savoir un moyen de réconcilier les fondamentaux du socialisme et les problèmes contemporains, dont certains nous font croire qu'ils ne sont plus en phase.
"Brian, c'est positif, mais faut qu'il arrête de faire l'adolescent attardé et qu'il commence d'être un peu efficace à gauche". Ajoutez à ça les innombrables commentaires d'amis proches, de presque frères, qui vous vomissent votre engagement sur le bout de vos godasses sales parceque vous croyez à une gauche qui pourrait être à la fois réformatrice/révolutionnaire (dans le sens d'un changement social radical) et de Gouvernement, ça finit par user le militant. Pour un peu, la bière aurait plus le même goût.
D'ailleurs, la question du "pour faire quoi" ne se limite pas tellement au blog lui-même. Ca va faire bientôt quatre ans que je vis à un rythme de militant professionnel, cette catégorie dont les sociologues nous disent qu'elle a disparu lors de la dernière glaciation - ce qui ne colle pas terrible avec notre période de réchauffement climatique. Dans les faits, qu'est-ce qu'on a gagné, collectivement, durant cette période? Et là, je ne parle même pas des seules structures dans lesquelles je me suis engagé mais plutôt de la Gauche en général. En réfléchissant un peu, je pourrais vous donner des dizaines d'exemples mais quand on voit l'état du monde, on a bien droit à un moment de doute de temps en temps, non?
N'empêche, à force de ne pas pouvoir se sentir libre aussi longtemps qu'il restera un esclave, on finit par prendre le risque de devenir le dernier esclave soi-même.
Tertio: Il y a des gens pour qui chaque pas est une avancée vers plus de confiance et moins de questions. Moi, c'est le contraire, depuis que j'ai quitté l'unif, j'ai l'impression d'être un peu plus idiot tous les jours. Enfin, ça, on peut encore y remédier, work in progress.
Quarto: il parait que Belle-des-Champs a gagné à Longchamps alors qu'on la donnait à 4 contre 1. Ma cote était la même... mais ça ne peut pas marcher à tous les coups, de toute évidence.
Allez, voila, fin de la constipation bloggesque. Maintenant que c'est sorti, on peut reprendre une activité normale et s'interesser aux affaires du monde. D'ailleurs, si je laisse tomber le projet de blog sur la politique communale ixelloise pour le moment, vais peut-être me lancer dans un truc plus franchement inetrnational et dans la langue de Milton, de Shakespeare et de la Bible (enfin, ça c'est Shaw qui le dit).
A bientôt - ou pas ;)
24 avril 2007
Histoire Birmane

Encore une référence Orwellienne pour anoncer une action d'Ecosy.
Alors que l'Europe va aborder la question du régime Birman dans un avenir proche (dont la victime la plus célèbre est sans aucun doute le prix nobel de la paix Mme Aung Sun Suu Kyi), les jeunes socialistes européens lancent une campagne visnat à durcir la position européenne vis-à-vis de ce pays d'asie du sud est.
Allez donc jeter un coup d'oeil ici pour lire le texte et signer la pétition.
20 avril 2007
LIBRE !!!

19 avril 2007
Solidarity with the Spanish Civil War Veterans in Poland
Several dispositions and a law proposal are being elaborated now against the brigadistes: suppression of the war veterans’ grant, renaming of streets and schools in Warsaw that were named after the veterans of the Dombrowski brigade. In the eye of the polish government, the brigadistes are traitors as they went fighting in Spain “in order to build up communism” and as they allegedly contributed to strengthen the “totalitarian regime” by becoming an “influent group” inside the polish communist party.
Polish authorities had already stroke off the warsaw’s monument to the unknown soldier, the name of the main battles the Polish brigadistes took part in in Spain (Ebro, Brunete and Jarama).
After the outbreak of the Spanish Civil War, many Poles, whether communist or not, joined in the International Brigades. Their own was named after Dombrowski[1]. Several hundreds among them were killed in action, and many veterans took an important part in the resistance to the Nazi occupation. Poland is kicking the brigadistes out of its history, while Estonia is paying repeated official homage to former SS. Without the EU voicing any reaction – while these two countries are to be counted among the “27”.
Measures announced in Warsaw are provoking strong reactions in Spain. In Paris, the “Association des amis des combatants en Espagne Républicaine” invites you to sign the protest petition to be addressed to the polish government.
So, pretending that these people became an important totalitarian group inside the Polish Communist party sounds a bit like an overstatement.
Show the veterans of the Spanish Civil War your support and let us make sure that, neither in Poland, nor in the rest of the world, people forget what these men and women did to fight fascism in Spain. Sign here!
[1] Dombrowski was a protagonist of the Commune de Paris – not to be confused with a general of Napoleon’s. Translator's note ;-).
12 avril 2007
La phrase du mois (au moins!)
11 avril 2007
Ca ne va pas améliorer la collusion média-politique...
En France, la situation est sans doute plus dramatique encore si on pense au nombre de présentateurs et -trices de JT qui sont purement et simplement en ménage avec qui un ministre, qui une figure politique en vue, etc., etc.
Mais bon, après Fredrique Ries qui quitte RTL pour rejoindre les rangs du MR comme parlementaire européenne, voila que le CdH réalise le transfert en or de cette période de Mercato pré-électoral. Anne Delvaux abandonne -enfin j'espère - les commandes du journal de la RTBF pour se présenter sur les listes cathos au Sénat.
Qu'une journaliste s'intéresse à la vie politique, c'est plutôt une bonne chose mais, tout de même, je trouve le procédé un peu gros, surtout alors que la campagne est déjà bien lancée. Enfin soit, je suppose qu'après les transferts de Martou et Simons, le PS est plutôt mal placé pour faire des commentaires. Tout le mal que je souhaite à Delvaux, c'est de ne pas finir comme sa prédécesserice (-euse?? euh...).
Et puis, positivons et prenons-nous à rêver une minute: ce serait peut-être l'occasion de voir revenir Hadja Labib tous les soirs dans notre salon!
08 avril 2007
La plume et le goupillon.
06 avril 2007
Blogosphère
Congrès Ecosy 3 - ET vient le grand jour...
First of all, please let me introduce myself. I’m Brian Booth, 28 years old and for the last two years, I’ve been active as Bureau Member of Ecosy, mandated by MJS Belgium.
During these two years, I had the pleasure and honour to directly or indirectly take part in almost every Ecosy activity, getting the chance to meet with activists from all the fraternal, associate and member organisation of our common structure, during the bureau meetings, of course, but also during the many seminars and formative activities that were set up during the mandate that is about to close.
Whether held in the Kurt Löwenstein Educational Center of our Comrades from the Falken movement, in Esbjerg, thanks to the hospitality of DSU or in the European Parliament in Brussels, these events have been the occasion of many fruitful debates and conversations that fuelled the work inside the Bureau.
In a few hours from now, we will reach the climax of this work and one of the most important moments in the life of our organisation, marking the outcome of this two years of work: the definition and approval of our Position Paper.
This will mark the end of a cycle but also – which is much more important to us – the beginning of a new one. And this cycle will only tend towards one goal: winning the European elections of 2009.
Only with a clear victory of the socialist and social-democratic parties across Europe in those elections will the newly elected presidium of Ecosy be in a position to implement the political lines that we will define together this afternoon and tomorrow. Only then will we stand a chance to implement our view of what Europe should be when it comes to public services, intergenerational solidarity, employment, the struggle for social inclusion or the fight against the rise of right-wing extremism. This is the reason why I am convinced of the necessity to have a strong Ecosy for the upcoming mandate.
“United we stand, Divided we fall”. For all of us on the left of the centre, this is not just a saying. This is the straightforward expression of what makes our strength. Union in our own organisation, fighting all together on the line fixed in the position paper. But also Union with our fraternal organisations, especially in the trade union movement – ETUC Youth in this case.
Loads of battles cannot be won through political lobby alone. Recent history shows us that it is when the whole of the left get together campaigning in the streets, on the field, knocking on every doorstep to convince people of the urge to defend our positions, that the left wins the day, that it can turn the tide of social regression that conservativesand neo-liberal forces are trying to impose on us. A strong Ecosy can and must be the spearhead of such a dynamic of victory, as it has been when it came to such important issues as the Bolkestein directive, to name but one example.
Dear friends and comrades, it is in this perspective, to initiate such a dynamic of victory towards 2009 for a strong Ecosy in a strong social movement that I am putting myself at the full disposal of our common organisation, if this congress would give me the mandate to do so.
Thank you for your support and attention.
Congrès Ecosy - 2
Congrès Ecosy - 1 le contexte
- Isabelle Minsier, membre de l’exécutif du MJS et ex-présidente de la fédération de Charleroi,
- François Graas, notre coordinateur,
- Aurore Gilson, présidente de la fédération de Bruxelles,
- Antoine Delcourt, militant JS et candidat Bureau Member Ecosy,
- Ozlem Ozen, militante JS et échevine à Aiseau-Presle.
- Pascale Falek, militante JS et assistante parlementaire d’Olga Zrihen (ex-parlementaire européenne).