Un congrès Ecosy, c'est d'abord beaucoup de bruit, beaucoup de mouvement, beaucoup de travail, notamment dans la défense des amendements au texte d'orientation - au menu: un beau débat sur la flexécurité, le systèmle de pension, les services publics, j'en passe et des meilleurs.
Mais c'est aussi l'occasion de retrouver d'excellents amis et camarades, qu'on soit sur la même ligne ou à des années-lumières les uns des autres. Dans nos valises, au titre de vétérans: deux figures historiques d'ECOSY et du MJS - Antonio Gambini et Yonnec Pollet. Et dans les couloirs, la joie de retrouver des types qui m'ont appris beaucoup, vraiment marqué humainement et - ce qui ne gache rien- n'ont rien perdu de leur (im)pertinence en termes politiques, comme Eric Sundström ou Basha Nowacka - toutes mes félicitations à l'heureuse maman, d'ailleurs.*
Mais c'est aussi la recherche forcenée de compromis: je ne suis pas prêt d'oublier les trois propositions de concensus, balayées d'un revers de la main par des gens trop sur de leur "majorité", en particulier de la dernière tentative, après avoir pourchassé un délégué à travers la moitié de Varsovie pour se faire entendre dire "qu'il ne réveillerait pas ses collègues à 6h du vote". Une remarque qui a fait tomber la machoire à plus d'un: c'était pour eux bien la première fois que tout le monde dormait si tôt lors d'un Congrès!
Et enfin ce sont parfois des coups bas qu'on à peine à imaginer dans une organisation politique: drôle d'effet d'entendre par la bande que certains font campagne contre moi avec cet argument choc "Brian? Mais il ne sent pas bon!". Ami lecteur, bientôt ce blog en odorama.
* Ca n'exclus pas le plaisir de retrouver des camarades toujours actifs: Maurice Claessens, Simone Burger et Nils Hindelsmann, Estelle Göger, Susi Hasslinger, Torsten Engeland et Kati Hellwagner, nos camarades irlandais et slovènes, j'en passe et des meilleurs!
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