Pour la deuxième année consécutive, le MJS accueillait, au Parlement Européen, l'Université d'Hiver d'Ecosy.
Au menu de cette deuxième édition, une évaluation à mi-mandat du travail du groupe parlementaire socialiste et le dépot d'une série de revendications en vue des prochaines élections européennes.
Un groupe d'une trentaine de JS, des militants pour la plupart aguerris, venus de -presque- tous les horizons de l'Union ont débattus avec des parlementaires, des syndicalistes et des ONG pendant toute la semaine. Et bien, si la cohérence idéologique de notre structure commune n'est toujours pas pour demain, je suis heureux de dire que chacun des participants, de gauche ou beaucoup moins, avait à coeur de défendre son point de vue, de participer constructivement et d'essayer de convaincre. Une attitude plutot raffraichissante si on prend le risque de la comparer à certains débats avec le Présidium d'Ecosy...
Martin Schultz, président du groupe PSE, a cloturé la session par une intervention sur son engagement anti-fasciste et sur l'importance cruciale de la lutte contre l'extrême-droite en Europe. Et de nous lister les pays où les fachos reviennent en force... tout en évitant soigneusement de mentionner la Slovaquie. Déception quand il en vient à dire que "l'urgence elle est là, plus que dans un traité social".
Parce que pour ma part, je vois mal comment lutter efficacement contre les fachos si on refuse de voir les causes du fascisme et la détresse sociale dont il est l'expression.
A coté de ça, aussi longtemps que les socio-démocrartes ne parviendront pas à assumer une identité de gauche, et même de gauche radicale, on est pas près de répondre sérieusement à cette urgence.
Un grand merci, en tout cas, aux permanents du MJS, à la FBJS et aux étudiants socialistes de l'ULB pour leur engagement et leur participation: rien de ce qui a été fait cette semaine ne l'aurait été sans votre militantisme!
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