Et voila, cette fois c'est fini et bien fini. Le Tagawa est tout à fait fermé après une dernière belle fête dans la nuit de samedi à dimanche passés.
Concerts, pintes, pleins de gens et aromes divers, rien ne manque.
Vers 4h du matin, les moustaches exigent et obtiennent la fin des concerts. On sent la tension monter. Les bobos rentrent chez eux et j'ai un peu honte de les suivre, ne sachant pas très bien comment les choses vont tourner. Je préfererais rester "au cas où...". Finalement, un ami m'entraine et j'abandonne la fresque intitulée "fuite" qui orne l'entrée depuis, quoi? deux semaines? deux mois? deux ans? Triste fin pour une occupation.
En passant la porte, un des organisateurs parle à son balai en nettoyant le trottoir sous l'oeil sévère d'une dizaine de pandores... "trentième plainte des voisins - les gens deviennent cons quand ils sont dehors".
Ceux qui sont dehors? les fêtards évidemment. Mais les occupants? Des solutions de relogement ont été trouvée pour la plupart des habitants mais il en reste 8 sur le carreau d'après ce que m'a dit un des types qui tenait le bar. Et un projet emblématique d'une forme de résistance à la capitalisation du logement met la clé sous la porte.
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