La Banque Centrale Européenne (BCE) vient d'annoncer son refus de monétiser, fut-ce partiellement, la dette publique des Etats Membres en difficulté.
Les plans d'austérité drastiques votés en Grèce et au Portugal n'ont pas suffi à rassurer des marchés financiers qui s'inquiètent aujourd'hui des troubles sociaux qu'ils ont eux-mêmes provoqués. Alors que l'incendie grec se propage au Portugal et à l'Espagne et que rien ne semble devoir apaiser la folie des spéculateurs, la passivité doctrinaire de la BCE est un danger pour la zone euro toute entière. Les marchés eux-mêmes ont réagi négativement aux déclarations de Jean-Claude Trichet, laissant la monnaie européenne s'enfoncer un peu plus encore face au dollar.
Les traités laissent pourtant la possibilité à la BCE de racheter les instruments des dettes publiques dans des "circonstances exceptionnelles". Si les circonstances que nous traversons ne sont pas "exceptionnelles", comment les qualifier autrement?
Pour permettre aux Etats Membres de financer leurs indispensables politiques de relance, de faire fonctionner les amortisseurs sociaux et de créer les conditions du retour de la croissance, il faut que les institutions publiques se substituent à un secteur privé manifestement défaillant. La BCE doit financer la dette des Etats de la zone euro avant que celle-ci ne soit purement et simplement engloutie par la crise.
Les plans d'austérité drastiques votés en Grèce et au Portugal n'ont pas suffi à rassurer des marchés financiers qui s'inquiètent aujourd'hui des troubles sociaux qu'ils ont eux-mêmes provoqués. Alors que l'incendie grec se propage au Portugal et à l'Espagne et que rien ne semble devoir apaiser la folie des spéculateurs, la passivité doctrinaire de la BCE est un danger pour la zone euro toute entière. Les marchés eux-mêmes ont réagi négativement aux déclarations de Jean-Claude Trichet, laissant la monnaie européenne s'enfoncer un peu plus encore face au dollar.
Les traités laissent pourtant la possibilité à la BCE de racheter les instruments des dettes publiques dans des "circonstances exceptionnelles". Si les circonstances que nous traversons ne sont pas "exceptionnelles", comment les qualifier autrement?
Pour permettre aux Etats Membres de financer leurs indispensables politiques de relance, de faire fonctionner les amortisseurs sociaux et de créer les conditions du retour de la croissance, il faut que les institutions publiques se substituent à un secteur privé manifestement défaillant. La BCE doit financer la dette des Etats de la zone euro avant que celle-ci ne soit purement et simplement engloutie par la crise.