Il y a sans doute des dizaines de raisons de se résigner. Fatigue de pousser son rocher, saturation, plaisirs divers et/ou faciles permettant de s'accomoder du monde comme il va, intégration dans le système et l'encroutement ou le renoncement subséquent, les défaites qui engloutissent après les victoires qui portent au dépassement... et puis il y a tout simplement l'épuisement.
On ne le voit pas venir, le fourbe, le sournois, qui s'insinue en rampant à chaque activité et qui finit par vous tomber dessus comme le ciel sur la tête de l'innocent Gaulois en ballade à Alesia (ne me demandez pas où c'est, personne ne sait où se trouve Alesia. Gergovie, oui, ça on sait. Mais Alesia, non).
Et pourtant, il y a un truc radical pour en venir à bout d'un coup sec, une recette miracle, une des plus belles inventions du Front Populaire: des congés payés! Ca va faire tout de suite trois ans que je n'en avais plus pris pour moi - c'est à dire que chaque congé passait dans les activités internationales - et bien, y a pas à dire, une semaine ça requinque.
Je reviens plus tard sur la question, considérant que mon colocataire et sa copine s'installe devant un bon film (on ne va pas leur en vouloir: c'est vacances pour tout le monde.) Donc je me replie dans cette partie de la maison sans internet - mais aussi au calme.
03 février 2008
Inscription à :
Articles (Atom)