24 février 2007

Maladie infantile...



"Le gauchisme, maladie infantile du socialisme" disait Lénine. Voila mon amour des citations faciles satisfait. Et le tien aussi, lectorat chéri, inutile de nier.

Je ne sais pas si ce type de maladie infantile là était efficace à l'époque mais, ce qui est certain, c'est qu'être atteint des oreillons vous donnent une excuse en or pour aller jouer les tanguy chez vos parents.

L'occasion, quand j'émerge de mes délires fiévreux ou de mes shoots au dafalgan(r), d'enrager en voyant un XV anglais en prendre plein la figure contre les irlandais - sauf un début de deuxième mi-temps prometteur, dommage qu'il ne se soit pas confirmé. Ou de tomber à la renverse (façon de parler, je reste au fond du pieu) devant la performance de Renée Flemming dans le rôle de Tatiana, dans l'Eugène Oneguine de Tchaikovski enregistré au Metropolitan Opera de New York, que diffusait ce soir Arte.

Après avoir assisté à deux conseils communaux ixellois, je suis de plus en plus convaincu de l'utilité d'une autre plateforme pour parler des réalités locales. Bientôt la naissance du Mercure Ixellois - mais faudra trouver le temps pour l'alimenter...

Il parait que les célibataires vivent moins vieux. Ca ne m'étonne pas: on n'imagine pas à quel point il faut se mettre un coup de pied au derrière pour aller voir un médecin quand il n'y a personne pour vous emm... avec votre santé. Comme si on avait le temps d'être malade, sans blague.

J'ai trois mois de retard sur ma visite annuelle chez le dentiste. Vais me reprendre un dafalgan, sur cette pensée d'une profondeur abyssale.

My tailor is rich.



J'ai beau me dire que j'ai un niveau d'anglais à peu près acceptable, il y a en tout cas deux domaines dans lesquels je sais être parfaitement illettré: la médecine et la botanique.

Heureusement, je ne recule devant aucune expérience nouvelle pour élargir mon vocabulaire. Et hier, le bon docteur Steveny (prenez ça pour de la publicité gratuite si vous voulez, son cabinet est à l'angle de l'avenue des grenadiers et de l'avenue Guillaume Gilbert) m'a diagnostiqué... les oreillons. Donc, joignons l'utile au désagréable: oreillons, ça se dit "mumps".

Mais encore?

"Les oreillons sont une maladie infectieuse virale très contagieuse, touchant le plus souvent les enfants de 4-5 ans, surtout en période hivernale. Cette maladie est due à un paramyxovirus.
La transmission de l’infection se fait par la salive." Et plus loin: "La période d’incubation (entre la contamination et les premiers symptômes) dure environ 3 semaines"

Bon, les premiers symptomes sont apparus avec force hier. Et la transmission se fait essentiellement par la salive. J'aimerais pouvoir mettre ça tranquillement sur le dos de mon adorable petit cousin Ethan, mais ma soeur m'assure que la seule chose dont on puisse l'accuser pour le moment, c'est d'être un vecteur de la scarlatine. La liste des suspects n'en est que d'autant plus courte.

"L’infection donne une immunité solide : on ne fait la maladie qu’une seule fois dans sa vie." Alors, là, je suis catégorique, c'est de la vaste blague. C'est écrit en toutes lettres dans mon carnet médical: les oreillons, c'est bon, j'ai déjà donné. N'empêche que j'ai tout de même droit à une tête de hamster et, ce qui est moins spectaculaire mais plus sournois, à un risque d'orchite (in english: orchite).

21 février 2007

Réveil difficile.


Cela fait des années que j'ai pris l'habitude de me réveiller avec les excellentes interviews radiophoniques de Matin première sur la radio du même nom, qui se décomposent en une interview classique et des questions d'auditeurs, encadrées par le/la journaliste. D'un matin sur l'autre, les bonnes surprises succèdent aux mauvaises et réciproquement. Mais ce matin, j'ai vraiment eu du mal à en croire mes oreilles.
Donc, l'invité du jour était le patron de la "Confédération Construction", histoire de célébrer l'ouverture de l'incontournable salon Batibouw. Et pendant dix minutes, il aura fallu entendre ce monsieur nous expliquer sans rire qu'il faut ramener l'obligation scolaire à 16 ans pour amener cette chair à profit sous la coupe des entreprises, laisser l'industrie s'installer aux commandes de l'éducation publique en matière techniques et professionelles, coupler plus sévèrement les indemnités de chômage à la recherche d'un emploi.
Puis le voici qui abonde dans le sens des questions du public: "Est-ce qu'il ne faudrait pas diminuer les charges sociales et limiter les dépenses de l'état pour favoriser l'économie?" Mais si, bien sûr, pensez-donc, on n'est pas dans la mouise avec ce vialin état qui utilise notre bel argent pour faire tourner des écoles, des routes et une police pour protéger notre propriété privée.
"Et vous trouvez normal les prix élevés qui permettent des marges bénéficiaires indécentes?" Ah! là, il abonde déjà beaucoup moins le monsieur construction. D'ailleurs, il réagit sur les coûts élevés à cause du vilain état qui (retour aux lignes précédentes). Et ne répond pas à la question sur les marges. Enfin, si on veut vraiment qu'il dise quelque chose: ça lui parait très exagéré, cette histoire de marges bénéficiaires. PAs une question sur l'emploi au noir, la situation de la main d'oeuvre immigrée, les clauses sociales dans les marchés, etc. Circulez, y a rien à voir.
Pendant ce temps-là, une sympathique publication électronique, la belgique déchiffrée en 6 minutes, continue de nous tenir au courant de ce qui se passe dans le monde merveilleux des statistiques. Sa dernière livraison nous fait part d'un classement qui doit être parmi les dernières choses à provoquer des érections en chaîne à la fondation Hayek: l'indice de liberté économique de l'Heritage Foundation.
Un truc à tomber raide. Le principe est simple, 10 "libertés" sont cotées - liberté d'entreprendre, de commerce, fiscale, par rapport au gouvernement, monétaire, d'investissement, financière, au niveau de la propriété privée, du travail et protection contre la corruption - et tout ça permet de déterminer à quel point le renard est libre dans le poulailler. Pardon, je voulais dire: à quel point les conditions sont réunies pour que tout soit pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Je m'empresse donc de signifier à nos amis de la droite libérale et/ou ultra que la Belgique est classée 17ème sur 157. Et qu'une part importante des pays européens sont en classés "mostly free".
Le Soir d'hier annonçait quant à lui que 16% de la population belge était menacé de pauvreté. Surement parcequ'on a pas encore atteint le niveau de liberté économique de Hong Kong ou de Singapour...
Et comme tout est dans tout, voila que je crois comprendre que d'aucuns pennés se trouvent plus de points communs avec un calottin qu'avec un fossile... Vraiment difficile le réveil aujourd'hui...

19 février 2007

Enorme...

C'est tellement énorme que j'ai quand même hésité avant de le publier, mais cet article, tiré du courrier international ne manque pas de m'inquiéter...

VU DU MONDE ARABE • Ségolène, tigresse impudique
Un regard conservateur et misogyne sur l'élection présidentielle en France, publié dans Asharq Al-Awsat, un quotidien panarabe de Londres qui se veut pourtant libéral.

La France est un pays important pour les Arabes, notamment parce que sa politique proarabe peut entraîner ses partenaires de l'Union européenne. Le président Jacques Chirac est considéré comme le maestro de la politique internationale. Il lui reste un mois pour décider s'il veut se représenter ou non pour un nouveau mandat. Il a contre lui son âge (74 ans) et les sondages, mais il faut bien admettre que son départ de l'Elysée sera une lourde perte pour les Arabes. Car, depuis Napoléon, la France n'a pas eu de chef d'Etat qui se préoccupe autant que lui des questions arabes, se montre aussi sensible à leurs souffrances et fasse preuve d'autant de compréhension pour leurs causes, au point qu'on peut le qualifier non seulement d'ami des Arabes, mais également de conseiller de leurs dirigeants. On n'aurait pu en dire autant même de Charles de Gaulle, qui avait été moins irréprochable avant l'éveil de sa conscience arabe, au moment de la défaite contre Israël en 1967.
Cherchez donc l'Arabe dans Ségolène ou Sarkozy ! Vous ne trouverez rien. Tous deux ont visité Israël, aucun des deux n'a visité une des capitales arabes qui comptent sur la scène moyen-orientale, telles que Riyad ou Le Caire. Il faut dire qu'en Europe on ne s'intéresse pas beaucoup à la politique étrangère. Le débat public tourne autour des questions fiscales. Les électeurs se préoccupent de leur portefeuille, des problèmes économiques, de l'inflation, du prix des logements et de leur bien-être. Aucun des deux principaux candidats ne se rend compte que les Arabes constituent une source considérable de puissance et d'influence pour la France en Europe et dans le monde.
A la limite, les Arabes pourraient recevoir Sarkozy. Mais ils seraient bien embarrassés de recevoir Ségolène. Déjà, ils ont reçu Condoleezza Rice sans savoir si elle était vierge. Mais Ségolène, qui est la compagne du chef de son parti, François Hollande, a carrément mis au monde quatre enfants hors mariage. Les Arabes pourraient-ils accepter une femme comme présidente ? En Egypte, un mufti a jugé licite qu'une femme devienne présidente, et les musulmans du Pakistan, du Bangladesh, d'Indonésie et de Turquie ont porté des femmes au pouvoir.
Mais les Arabes ne semblent pas vraiment disposés à accepter cette éventualité. A une époque où les valeurs religieuses de pudeur sont de nouveau d'actualité, il sera tout de même difficile de recevoir une femme qui est mère sans être mariée. La famille est la base de la société musulmane, et le mariage en est une institution sacrée. Tel n'est pas le cas chez les Français puisque à Paris la moitié des habitants vivent seuls, qu'ils soient célibataires ou divorcés. Et la proportion d'enfants nés hors mariage atteint des niveaux invraisemblables pour une société catholique.
Le chef du Parti socialiste est à la fois le point fort et le point faible de Ségolène. Hollande est un homme politique aguerri, cultivé, pondéré. Il aime sa compagne au point d'avoir sacrifié ses propres chances de parvenir à la présidence. Moi, à sa place, je n'en aurais pas fait autant. Les femmes de pouvoir me font peur. Ce sont toutes des tigresses qui essaient de vous faire oublier leurs griffes. La Turque Tansu Ciller a participé à la corruption de la vie politique turque, l'Indienne Indira Gandhi a suspendu temporairement la démocratie indienne et a émasculé des hommes afin de limiter la démographie de son pays. Quant à l'Américaine Hillary Clinton, elle veut dicter leur vote aux femmes blanches afin d'empêcher un homme noir d'arriver à la Maison-Blanche.
Depuis la fin des différences idéologiques entre la gauche et la droite, rien ne les distingue plus au niveau politique. Ségolène et Sarkozy parlent grosso mode le même langage, et la seule différence est que l'une est une jolie femme, l'autre un homme sérieux. Les Français passent plus de temps à fumer qu'à travailler, aiment discuter de la nécessité des réformes sans jamais les réaliser et se mettent en grève dès que l'Etat touche à leurs acquis syndicaux. Alors que la France avait connu la prospérité dans les années 1950 et 1960, elle ploie aujourd'hui sous les impôts, les restrictions aux lois du marché, une Sécurité sociale qui épuise les caisses de l'Etat et un taux de chômage élevé. Pour arriver à la présidence française, il faut faire un parcours long et difficile puisqu'il n'y a ni héritage ni transmission.

Ghassan Al-Imam, Asharq Al-Awsat, Londres

15 février 2007

6 février : journée mondiale contre les mutilations génitales féminines.

Vu le sujet, vous ne m'en voudrez pas de ne pas illustrer ce post, ce sur quoi j'ai mis la main est vraiment très gore.
Le calendrier regorge de journées de mobilisation contre (ou pour) tel ou tel thème. A la limite, il y plus de jours à marquer d'une pierre rouge dans le calendrier militant que de saints au calendrier des postes. Pourtant, un mail récent m'a fait remarquer que j'ai raté la journée de lutte contre l'excision - 6 février, lisez le titre, bande de comiques. Comme je ne vois pas de raison de ne plus en parler parce que le jour est passé, je m'empresse de me rattraper.
Lecteur curieux mais mal informé, tu te demandes sans doute "il en fait des tonnes, mais c'est quoi l'excision, finalement?". Excellente question, je te remercie de l'avoir posée.
Donc, l'excision, c'est simple, c'est l'ablation du clitoris et d'une partie des petites lèvres, une coutume très pratiquée en afrique sub-saharienne. Ca a son petit coté "Lao Tseu a dit: il faut trouver la voie. C'est très simple, il suffit de vous couper la tête". Comme un parfum de Radjadjaï...
Et ce sont, par an, pas moins de 3 millions de gamines de 4 à 12 ans qui sont visées par cette joyeuseté. Une toutes les 15 secondes. Au total, quelques 130 millions de femmes auraient été mutilées de cette manière. Et je vous épargne les conséquences en termes de santé, tant sur le coup que pour celles qui survivent à "l'opération".
Le protocole de Maputo, signé par 15 pays africains, appelle à la condamnation légale de cette pratique d'un autre âge - encore en vigueur dans pas moins de 28 pays, et parfois chez nous!
Ratifier un protocole, c'est très bien, encore faut-il l'appliquer. Et c'est là que vous pouvez faire quelque chose. Les pays européens, dans leur rapports bi-ou multilatéraux avec les pays concernés, doivent mettre la pression pour que le droit des femmes à disposer de leur corps soit réellement appliqué.
Vous me voyez venir?
Gagné!
L'ASBL Respect everyone, everywhere (ok, c'est pas le nom le plus percutant qu'il soit possible d'imaginer pour une ASBL) a lancé une pétition en ligne qui va dans ce sens. Vous pouvez la signer en français ici. The website is still under construction but should be running in English as well soon.

14 février 2007

La vie en bleu...


Aujourd'hui, impossible d'y couper, c'est la Saint-Valentin. Puisqu'il est de bon ton de verser dans le sentimentalisme dégoulinant en ce jour précis, j'y vais aussi de ma déclaration: libéraux bruxellois, vous êtes merveilleux. Surout ne touchez à rien. Restez pile poil comme vous êtes.
Non, c'est vrai: on a du mal d'arrêter de rigoler avec un navet libertarien comme Destexhe et je vous ai déjà parlé de mon ultra-libéral local ixellois, Olivier de Clippelle. Inutile de revenir sur Jacques "la loi à l'ouest de la gare du midi" Simonet. Par contre, la dernière trouvaille du quatrième Dalton vaut la peine qu'on ponde deux lignes dessus.
Vincent Dewolf, ci-devant bourgmestre d'Etterbeek, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a donc eu une idée géniale. Partant du principe bien établi "on n'est heureux que dans la propriété privée", il a décidé de s'attaquer à la problématique du logement. Attention: Vincent, le logement, il connait. Il siègeait comme député régional dans la commission du même nom lors du vote sur le Code Bruxellois du Logement. Il a d'ailleurs eu l'occasion d'y expliquer que le logement social, à Bruxelles, c'est un foyer insurrectionnel. L'idée de voir le drapeau rouge flotter sur le siège du Foyer Etterbeekois est plaisante mais ne nous laissons pas distraire.
Donc, monsieur le Bourgmestre prend le logement à bras le corps. Et voila le coup de génie: qu'est-ce qui coûte cher dans l'achat d'un logement à Bruxelles? Le terrain pardi! Qui dit plus de terrain, dit plus de logements trop cher. Enfantin.
Par ailleurs les communes sont jalouses de leur patrimoine foncier, ce qui est bien légitime.
L'équation est fort simple. La commune cède un droit de superficie sur certaines de ses propriétés pour un temps déterminé et "vend" les logements qui se trouvent dessus. Le même système qu'à Londres. "Interessant pour les plus jeunes qui ne paient pas un loyer à fond perdu autant que pour les personnes plus âgées qui s'offrent une sécurité d'existence." Et au terme du droit de superficie? La commune récupère le tout.
Là, franchement, je dois dire: chapeau bas, M. Dewolf. Plus fort que Pierre Bellemarre! Si je traduis bien le système, plutôt que d'investir dans "un loyer à fond perdu", les plus jeunes ont la possibilité de s'endetter auprès de leur organisme banquaire pour acheter... du vent. Enfin, plus exactement, pour louer sur une période équivalente à la durée du droit de superficie, des briques et du mortier. En soi, ce n'est déjà pas mal comme manoeuvre. Mais il faut ajouter à cela que rien n'empêche de "vendre" une deuxième fois le même bien lorsque celui-ci revient entre ses mains.
Et ce n'est pas tout! Evidemment, ça permet de faire discrètement sortir du parc de logements publics une série de biens appartenant à la Régie Foncière communale. Toujours autant de risque en moins de voir un de ces salauds de pauvre s'installer dedans! Et comme on peut raisonnablement espérer que quelqu'un qui vit dans l'illusion de la propriété (enfin, illusion, sauf en terme de responsabilités, bien sûr) entretiendra jalousement "son" bien, même pas besoin de se casser la tête à entretenir un service technique public responsable de garantir le maintien en l'état.
Tout ça est beau comme Adam Smith. Quand je pense qu'il ya encore de villains rouges rétrogrades pour s'opposer à de tels progrès sociaux. Quel scandale! A mort!

13 février 2007

Magical Mystery Smet / Stib

Je crois que Pascal Smet est devenu fou. Ou alors au moins qu'il fait le fou. Ce n'est pas encore très clair.
En tout cas, pas moyen d'échapper à sa dernière campagne de pub, qui fleurit dans les couloirs du métro bruxellois comme le coquelicot sur la plaine de l'Yser. Au départ, une évidence: les transports en commun, c'est bien, mais si ça allait plus vite, ce serait tout de même mieux. Et qu'est ce qui fait que ça va pas aussi vite que Pascal le voudrait? Pas le manque de site propre bien sur: c'est la file à l'entrée des bus! Et pourquoi qu'il y a des files? Parcequ'il faut rendre la monnaie à tous ces ploucs qui ne savent même pas se payer un abonnement à l'année, bien entendu!
Donc, voila l'idée de génie: maintenant, si vous achetez votre billet dans le bus, c'est 2€. Parce que ça va évidemment plus vite de rendre la monnaie sur deux euros que sur un euro cinquante, évidemment. Ca crève les yeux, tout le monde sait ça. Supprimer l'entrée par l'avant ou rendre les transports en commun gratuits, ça ne risque certainement pas d'influencer sur la fréquentation ou sur la vitesse commerciale. Mais augmenter le tarif pour le type qui doit déjà prendre le bus pour se rendre à un point de pré-vente de billet, ça c'est balèze!
Bon, Pascal, sans rire, c'est tout ce que tu as trouvé pour nous faire gober une nouvelle augmentation des tarifs sur ton réseau? Tu te moquerais pas un peu de nous par hasard? Tu te souviens vaguement de ce que veut dire le S dans SP.A?
Et qu'est-ce qu'on apprend? Le retour de la chasse aux musicos qui font la manche dans les rames, sous prétexte qu'ils sont bruyants et que le métro est sale! Ca ne vous rappelle rien, non? Allez, Pascal, reviens sur terre, je préférais quand tu t'occupais de piscines à ciel ouvert...

12 février 2007

La Femme et le Socialisme

Durant cette Université d'Hiver, un workshop sur le féminisme m'a amener à me poser la question "dans le fond, une société socialiste serait-elle moins patriarcale? L'essentiel du modèle reste écrit du point de vue de l'homme blanc et la question de l'égalité des genres dans le nouveau système de production n'est pas vraiment abordé".
Comme on en apprend tous les jours et que je m'en voudrais de ne pas vous inviter à vous améliorer en même temps que moi, je vous propose la lecture de ce texte de August Bebel, fondateur du SPD: La Femme et le Socialisme.
Si ce n'est pas le premier post que vous lisez sur ce blog, vous aurez vite compris que je n'adhère pas aux violentes attaques de Lafargue contre Proudhon dans son avant-propos. Quant au reste, je vous en dirai plus quand je l'aurai fini (200 pages en pdf, c'est sympa mais c'est pas super pratique à lire). J'attends encore une fois vos appréciations.

Winter University - 2ème édition

Pour la deuxième année consécutive, le MJS accueillait, au Parlement Européen, l'Université d'Hiver d'Ecosy.
Au menu de cette deuxième édition, une évaluation à mi-mandat du travail du groupe parlementaire socialiste et le dépot d'une série de revendications en vue des prochaines élections européennes.
Un groupe d'une trentaine de JS, des militants pour la plupart aguerris, venus de -presque- tous les horizons de l'Union ont débattus avec des parlementaires, des syndicalistes et des ONG pendant toute la semaine. Et bien, si la cohérence idéologique de notre structure commune n'est toujours pas pour demain, je suis heureux de dire que chacun des participants, de gauche ou beaucoup moins, avait à coeur de défendre son point de vue, de participer constructivement et d'essayer de convaincre. Une attitude plutot raffraichissante si on prend le risque de la comparer à certains débats avec le Présidium d'Ecosy...
Martin Schultz, président du groupe PSE, a cloturé la session par une intervention sur son engagement anti-fasciste et sur l'importance cruciale de la lutte contre l'extrême-droite en Europe. Et de nous lister les pays où les fachos reviennent en force... tout en évitant soigneusement de mentionner la Slovaquie. Déception quand il en vient à dire que "l'urgence elle est là, plus que dans un traité social".
Parce que pour ma part, je vois mal comment lutter efficacement contre les fachos si on refuse de voir les causes du fascisme et la détresse sociale dont il est l'expression.
A coté de ça, aussi longtemps que les socio-démocrartes ne parviendront pas à assumer une identité de gauche, et même de gauche radicale, on est pas près de répondre sérieusement à cette urgence.
Un grand merci, en tout cas, aux permanents du MJS, à la FBJS et aux étudiants socialistes de l'ULB pour leur engagement et leur participation: rien de ce qui a été fait cette semaine ne l'aurait été sans votre militantisme!
La déclaration finale de l'Université d'Hiver se trouve ici et des photos .

Oui!


Ce week end, 44% de la population portugaise s'est rendue aux urnes pour décider du statut de l'avortement dans ce pays.

60% des votants se sont exprimés en faveur d'une légalisation: enfin!

Félicitations à nos camarades de la JS portugaise, qui ont pour ainsi dire initié ce nouveau référendum 9 ans après l'échec de la dernière consultation, et qui ont joué un rôle de premier plan dans la campagne et dans ce succès.